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Essaient le bleu, le gris devient azur, Le fiel le plus amer ne peut me faire gémir, Car au fond de mes yeux, vit un rêve bien sûr ! L'épreuve de la vie affectionne les erreurs, Chacun des nouveaux pas, apprend à éviter L'obstacle qui dévie, les écueils qui font peur, Mais force le combat qu'on ne peut que gagner ! La course emprunte des chemins imprévus, Bien loin du rêve, qu'on finit par oublier. Je me révolte, je veux retrouver la vue. Quel était ce rêve ? il faut réaliser ! Rêver c'est espérer, se projeter à sa guise ! Existe t-on sans rêve ? assurément, oui, sans doute ! Comme un pauvre hère, mais aussi celui qui goûte, Choisit de se tromper, peut-être, parfois se grise. J'ai trop peu rêvé, souvent en vain espéré, Sans connaître le jeu, ses règles, j'ai misé, Je n'avais alors rien à perdre, attiré, Ce n'est pas aveu, qu'une demie vérité ! Trop de solitude, bien trop longtemps côtoyée, Acceptée, ignorée, par amour, par lâcheté, Qu'elles soient pardonnées un jour, ou l'autre, oubliées Par tes rêves inspirés, enfin partagés. Sans démériter, défier d'autres quotidiens, Quelle gageure, inventer d'incertains destins, Bien affûtés, crayonner d'autres dessins, Mais prudence, le coeur est notre meilleur gardien ... J'accepte mes erreurs, mais n'y vois pas d'échec, Loin de m'amoindrir, m'élèvent, me renforcent, Bonheurs toujours accessibles, sous cet aspect, Il n'y faut que du coeur, aucune des autres forces ! Si la poésie, n'est que tard accessible, Pour l'avoir méconnue, je n'ai pu la vivre, Je suis heureux aujourd'hui d'y être sensible, Car mon coeur désespère de ne pouvoir s'ouvrir ! |
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