En hommage à Jean de La Fontaine, une petite fable animalesque avec une sorte de morale à la fin :


La Contremule

Un soir chaud comme un os à moëlle,
Des bas-fonds l'ignoble Neptune
Avait laissé s'enfuir la lune
Qui se roulait dans les étoiles.

Sous le ciel, seuls les chiens dormaient.
Assis en rond dans l'herbe brune,
Les mains levées, les yeux fermés,
Les humains hurlaient à la lune...

Mais dans l'ombre, une mule coite
Riait de ce tableau stupide :
Culte du moi et herbe humide
Allaient enrhumer leurs culs moites !

En épilogue à cette histoire,
Quand la lune transforme en bête
L'homme, pour se payer sa poire
Même les mules contrepètent.



Peut-être aimerez-vous aussi notre hommage à
Boris Vian ...

Ou préférez-vous découvrir, sur le même thème, le premier pourpoème connu à ce jour... et publié par les contrepoètes :
La Pourmule


accueil   |    manifeste   |    hommage   |    oeuvres   |    variations   |    pensée   |    catalogue   |    calendrier   |    contresignez   |    contact